top of page

Pauline nous raconte son parcours


Peux-tu nous parler de ton parcours scolaire ?

Pauline NOËL, 21 ans.

Au lycée j'étais en filière économique et sociale option arts plastiques. Je ne savais pas encore vers quel métier je souhaitais me diriger ni vers quelles études supérieures. Par exemple, je ne me suis jamais investi dans l'écriture du journal du lycée, je n'avais donc aucune activité en lien avec le domaine de l'information et de la communication. Cependant, en terminal, l'occasion de faire un stage d'observation chez France 3 Maine s'est présentée à moi grâce à un ami de la famille, lui-même journaliste. Cette idée m'a fortement intéressée. J'ai donc, pendant une semaine, suivi leurs reportages. J'ai également pu à la fin de mon stage enregistrer mon propre journal télévisé. Cette expérience a été je dirais révélatrice pour moi. Je me suis donc penchée sur la question du journalisme à l'aide de ma conseillère d'orientation.

Après le BAC, deux options se proposaient à moi. La première était d'aller en IUT information-Communication tandis que la deuxième était d'intégrer, justement, la filière info-com de l'université de Rennes 2. J'ai donc postulé aux deux. Je n'ai pas été retenue pour les IUT mais finalement je ne le regrette pas. J'ai donc intégré la licence à Rennes. J'avais un peu peur de ne pas faire suffisamment de pratiques et on sait combien celle-ci est importante aujourd'hui... du coup, je me suis inscrite dès mon premier jour de L1 à la Radio C-Lab, anciennement Radio Campus Rennes.

Sincèrement, je considère ce choix comme l'un des meilleurs que j'ai pu prendre. Ce volontariat au sein de l'équipe de rédaction de l'émission quotidienne d'actualité m'a ouvert de nombreuses portes. Je m'y suis investi, parfois autant voir plus que dans mes cours, mais c'est grâce à cette expérience que j'en suis là aujourd'hui. J'ai appris énormément de choses comme écrire une interview et la mener, faire des reportages, des chroniques, des billets d'humeur, de la prise et du montage son ainsi que de l'animation. Je considère important de faire quelque chose de constructif à côté des cours.

"La radio m'a permit de « décompresser » des études tout en remplissant mon CV."

En effet, il ne faut pas négliger l’importance de celui-ci. Sans mon expérience à C-Lab, où je suis encore pour la 4ème année, j'aurais eu peu de chances d'être acceptée en stage de fin de L3. Nous sommes tous en concurrence, il faut pouvoir se démarquer.

En mai et juin dernier je suis donc allée faire mon stage à Radio Laser du côté de Guichen. Celui-ci m'a permis de gagner en confiance en moi car ils m'ont laissé une grande liberté d'action. Cette autonomie n'a pas été négligeable. J'ai pu traiter de sujet divers et variés. A la base, je travaille principalement sur des sujets socio-politiques, notamment sur la crise migratoire et les réfugiés. J'ai pu pendant deux mois travailler sur des sujets culturelles, musicaux, médicales, régionaux etc. Il ne faut surtout pas hésiter à se mettre en difficultés et à élargir des horizons, cela ne peut être que bénéfique.

Pourquoi as-tu choisi le Master Histoire spécialisation Relations Internationales ?

De part mes inspirations politiques et sociétales, j'ai eu envie de m'investir davantage dans ce domaine et donc dans la crise migratoire syrienne. J'ai donc postulé en Master Histoire spécialisation Relations Internationales, Interculturalité et mondialisation à l'université de Rennes 2. A la fin de ce master, l'objectif est de rendre un mémoire. Le mien porte sur les relations civilo-humanitaires en France, en lien avec la crise migratoire Syrienne. Ce sujet est donc comme une continuité de mon travail journalistique commencé il y a maintenant 3 ans.

Il faut savoir que ce master ne comporte pas énormément d'heures de cours, de plus, nous sommes à même de choisir la grande majorité d'entre eux et donc de se constituer un emploi du temps spécialisé en fonction de notre sujet de recherche. Cependant, même si l'emploi du temps paraît moins chargé qu'en licence, il ne faut pas se fier aux apparences. L'écriture d'un mémoire demande beaucoup de temps et de concentration. Honnêtement, j'ai rarement passé autant de temps à la BU depuis que je suis arrivée dans les études supérieures. Au final, c'est le « premier ouvrage » de notre carrière (peut-être aussi le dernier) et il va vous demander beaucoup de temps, de lectures etc.

"Choisissez donc un sujet pour lequel vous vous passionnez !"

Quel est ton projet professionnel ?

Dans le futur j'envisage toujours une carrière journalistique. Je n'ai pas fait d'école de journalisme (et je n'en ferai pas après mon mémoire) mais je pense que rien n'est impossible et ma spécialisation dans les relations internationales, les sujets sociétaux et d'actualité va peut-être tout de même me permettre d'entrer dans ce milieu. L'histoire reste une bonne filière pour devenir journaliste au vu des connaissances générales qu'elle apporte. Sans grande surprise, j'aimerai être reporter socio-politique. Maintenant, mon projet doit encore être affiné. Honnêtement, je préfère déjà me consacrer à la réussite de mon master et on verra pour la suite. D'ici là, je changerai peut-être d'avis.

As-tu des conseils à donner aux futurs candidats intéressés par cette formation ?

Je pense qu'il ne faut pas hésité à changer de filière, il ne faut pas avoir peur. Je pensais être perdue et ne rien comprendre aux cours, finalement, avec du travail, on peut s'en sortir. Je n'avais plus fait d'histoire depuis le lycée ( ce n'était d'ailleurs pas une de mes matières favorites) mais il existe des retournements de situation !

"Soyez persévérants, n'ayez pas de peur de lire lire lire et lire encore, de vous déplacer pour faire de l'enquête de terrain ou bien pour trouver de bonnes archives, et enfin, soyez organisés ! Ne repoussez pas jusqu'au dernier moment le travail à faire sur votre mémoire, il ne faut pas se laisser surprendre."

Erwan


Autres articles
bottom of page